[Re]Conversion

A certains moments, je me demande comment serait ma vie si j’étais sûre. Sûre de moi, de ce que je fais, de ce dont j’ai envie, de mon utilité. J’ai eu un parcours un peu atypique, bercé par cette incapacité à savoir exactement où je voulais en venir. Je ne le regrette absolument pas, j’ai goûté à plein de jobs, j’ai rencontré des personnes importantes à ma vie, j’ai traîné mes guêtres un peu partout. Toutes ces choses vous forment une personnalité que je n’aurai pas eu si à 8 ans, j’avais été sûre et certaine de vouloir devenir vétérinaire (j’étais nulle dans les matières scientifiques, ça aide à faire des non-choix).

Je crois que la grande difficulté à satisfaire ses envies professionnelles se situent au niveau de la définition d’une passion. Qu’est-ce que j’aime faire ? Quelle activité me fera me lever avec le sourire tous les jours ? Pour quelle profession suis-je prête à faire des sacrifices ?
Je suis consciente qu’on en est presque tous là et que la conjoncture actuelle n’aide pas à se réaliser pleinement (il faut quand même remplir le caddie de Kinder Bueno sans s’inquiéter pour le lendemain).

Choisissez un travail que vous aimez

J’aime mon travail. Je suis dans la com’ comme on dit. Je suis autonome, on me félicite, j’apprends tous les jours ou presque, j’ai des collègues qui comptent dans ma vie, des responsables qui m’appuient dans mes choix. Seulement parfois, les relations aux autres me manquent. J’aimerais partager plus souvent plutôt que de me renfermer sur moi, cachée derrière mon PC.

Depuis que j’ai perdu une des personnes les plus importantes de ma vie, je me demande quel est mon talent. Ce talent qui pourrait changer ma vie ET celles des autres. Ce talent que je pourrais mettre dans ma poche pour l’exercer partout et avec n’importe qui.

Je passe mon temps à admirer ces personnes qui savent, qui se sont données les moyens pour sublimer l’or qu’elles ont dans les mains, que ce soit pour créer, pour aider, pour dépanner. Pour moi, c’est en dehors de la « crise », en dehors des diplômes, en dehors des considérations financières. C’est à l’intérieur.

Alors j’entame ce monologue avec moi-même en posant cette unique question qui reste sans réponse (ou plutôt qui engendre une multiplicité de réponses dont aucune n’est la bonne) :

Qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grande ?!?

Crédit photo : mon Pinterest, board « Phrases »
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Commentaires

  1. sandra on 7 mai 2013 at 13:13 a dit :

    Bravo Fanny, tu retranscris à merveille mes pensées qui s’entrechoquent en moi depuis de nombreux mois.
    OUI je fais un métier que j’aime (et dont on me dit compétente)mais, actuellement, je n’ai pas les moyens de le mettre à profit.
    OUI je veux me reconvertir MAIS je veux faire un métier que j’aime. Pour quoi suis-je faite? et ces dons artistiques, qu’en faire? J’ai envie de tout faire, mais n’ai pas le courage de me lancer dans une seule direction… par peur d’être déçue, par peur de perdre (encore) du temps… par peur de l’échec, tout simplement.

    • « Envie de tout faire » c’est exactement ce que je ressens. Je vais tenter de faire un bilan de compétences après le grand tourbillon du déménagement. J’ai souvent envie de lancer ma boite mais je me dis que c’est pas forcément le bon moment. Et puis une boite de quoi…
      Pour ton côté artiste, tu ne peux pas faire des activités en freelance ou en loisir ?

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