Le livre de Serena est arrivé pile pour mon anniversaire. Je l’ai pris comme un signe, mes 32 ans étant placés sous le symbole de l’amitié et du partage. Je savais d’avance que j’allais rigoler car je connaissais déjà la plume (et la bouille) de la Christina Cordula des blogueuses qui sévit aussi sur son blog de maman décomplexée.

Ce second opus tourne autour du thème de l’amitié, des anecdotes entres copines, des fous rires partagés, des disputes qui ne durent qu’un temps et du temps justement, qui passe, qui entrave certaines amitiés et qui en conforte d’autres. Ce livre se savoure comme du chocolat, par morceaux, en piochant une page après une journée de boulot ou quand le moral n’est pas au beau fixe.

Au milieu de toutes les bêtises qu’elle nous raconte, Serena se livre autour de ce thème avec de très beaux textes qui dévoilent les sentiments qu’elle éprouve pour ses plus proches amies. J’aurais aimé qu’elle réitère l’exercice un peu plus longtemps car j’ai apprécié ces moments de douceurs, délicates confessions, au milieu des éclats de rires. J’aurais aimé aussi que le déroulé des pages soit plus fluide : on passe parfois du coq à l’âne et certaines idées sont bonnes et auraient mérité d’être développées.

Mais j’ai quand même dévoré le nouveau bébé de WonderMum avec une préférence pour les échanges de SMS, car on a toutes au moins une fois voulu faire des captures d’écran pour conserver des conversations complétement hilarantes avec les copines.

Et vous, quelle est votre vision de l’amitié ? Et vos conseils pour qu’elle perdure ?

WonderMum tome 2 de Serena Guliano Laktaf, 9,90 euros chez Amazon.

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Quand Ginie m’a demandé si je pouvais jeter un œil sur le manuscrit de son livre, j’étais excitée comme une puce. « Quoi, tu écris un LIVRE ?!? Genre avec ton nom dessus ? Genre qui va finir à la Fnac et tout ? ». Elle m’avait prévenue, c’était pas le style de son blog, « c’est un peu nunuche » m’a-t-elle annoncé, avec le regard d’un petit lapin pris dans les phares de ma Volkswagen. Je me suis contenté de sourire en ayant un peu plus de confiance en son talent qu’elle n’en avait.

Il y a 3 semaines, après nos avis, nos lectures, nos critiques, elle l’a sorti son livre, avec sa jolie couverture bleu ciel et les pieds d’une nana qui a l’air de se la couler douce. Il y a 2 semaines, j’ai reçu MON exemplaire à la maison, avec un mot dedans et j’ai pris plaisir à relire l’histoire que j’avais découvert en PDF sur mon ordinateur il y a quelques mois. Je l’ai relu pareil, en quelques heures, avec l’envie de savoir la suite et en même temps de ne pas terminer trop vite.

Quand elle a enfin choisi le titre, j’ai espéré que son histoire aurait autant de succès que le film presque homonyme qui a sa place dans ma liste de films préférés. J’ai eu ma réponse assez rapidement, alléluia !

Ce livre se déguste comme un bonbon acidulé : doucement, en attendant que ça laisse un petit goût sucré en fondant et avec un brin de nostalgie une fois la dernière saveur avalée. On aime bien les personnages parce qu’ils sont attachants et facile à comprendre, et aussi parce qu’ils nous rappellent un peu qui nous sommes, par petites touches. On aime bien l’histoire parce que qui n’a pas rêvé de connaître un nouveau départ en traversant le monde entier. Et puis ça change d’entrer dans une histoire qui ne parle ni de tragédie, de violence ou de peine inconsolable.

C’est aussi pour moi une histoire de femmes, de femmes qui ont décidé de prendre leur vie en main en faisant fi du regard des autres, et qui rencontrent d’autres femmes qui ont trop subi leur vie passée et veulent construire un avenir radieux. Elles se retrouvent toutes les 3 comme on se retrouve parfois avec mes paupiettes, un verre dans la main et des fous rires dans les poches, et un peu de larmes aussi.

Cette histoire est une invitation à déconnecter du présent, une pause dans le temps, pendant qu’on macère dans un bain moussant, la sombre actualité bien enfermée dans la télé éteinte. Je n’attends désormais qu’une seule chose : que Ruquier le lise pour que ma copine puisse enfin tenter de galocher Aymeric Caron. Ha, et aussi qu’elle en écrive un autre, de livre.

Le premier jour du reste de ma vie, Virginie Grimaldi
Disponible chez Amazon : format broché, 16,50 € / format Kindle, 13,99 €

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J’ai lu ce livre grâce à ma participation aux Matchs de la Rentrée Littéraire de Priceminister, expérience déjà tentée l’an dernier et réitérée en 2014. J’adore le concept de choisir un livre dans une liste prédéfinie, livre qu’on aurait probablement pas choisi soi-même. Je vois là une façon de s’ouvrir à la culture en sortant des sentiers battus et ces matchs permettent de voir comment et pourquoi untel aime ce bouquin et l’autre le déteste, preuve que les goûts sont vraiment dans la nature.

Je me suis donc plongée dans ce livre avec bonheur, ayant dévoré celui de l’an dernier en quelques jours seulement. J’ai eu plus de mal avec Ces instants-là. J’ai déjà été perturbée par la façon d’écrire de l’auteur, qui vient, je pense, de la langue norvégienne qui privilégie peut-être les phrases courtes. Ce discours a tendance à hacher l’histoire et donne souvent l’impression de passer du coq à l’âne. Impression accentuée par l’histoire elle-même, qui passe du rêve à la réalité, qui entretient tellement le mystère sur la trame qu’on ne comprend pas bien qui est qui et fait quoi. L’écriture n’empêche en rien la lecture que j’ai trouvé plutôt fluide mais difficile de se sentir investi par ce qu’on est en train de lire, un peu comme lorsqu’on lit une histoire facile mais dont on ne comprend pas tout. Frustrant !

Ces instants-là narre l’histoire d’une femme aux relations familiales compliquées, avec des rêves de création plein la tête – dont l’écriture – mais qui devient professeur par sécurité pour rassurer son entourage. Elle nous raconte de façon très détachée ce qu’elle ressent par rapport aux événements de sa vie ; elle se demande à un moment si elle ne vit pas tout ça de façon autiste et c’est vraiment l’impression que cela m’a donné en lisant son histoire : celle de quelqu’un qui ne comprend pas comment fonctionnent les relations aux autres et qui n’ose jamais exprimé ses sentiments. Une sorte de vie subie sans le vouloir vraiment. Du coup, j’ai trouvé ça vraiment intriguant de lire ce roman, vraiment très différent de ce que je peux aimer d’habitude. Je me suis même demandée si l’histoire n’était pas celle de l’auteur, carrément.

Ma conclusion est mi-figue mi-raisin : ce n’est pour moi pas un roman à lire absolument mais si vous êtes curieux de vous plonger dans le style d’écriture norvégien, avec une narration assez différente d’un roman classique, foncez ! La lecture est plutôt fluide une fois habituée et l’histoire très mystérieuse, qui laisse plein de questions en suspens (ça fait turbiner le cerveau, j’aime bien).

Et vous, une lecture à recommander pour cette nouvelle année 2015 ?

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Sélections Livres :

1. Le nombril

J’en ai parlé ici (et il est à gagner sur le blog jusqu’au 15/12), si la personne a une liseuse, voici le cadeau intelligent, pas cher avec lequel il passera un bon moment. Vous pouvez même fouiller dans les romans du même acabit sur Amazon pour lui offrir une panoplie de romans à lire.
Le nombril d’Elisabeth Cadoche, 2,68 euros sur Amazon

2. La trilogie Millenium

J’ai dévoré cette trilogie tout récemment et j’ai vraiment adoré me plonger dans ces histoires rocambolesques entre thriller et espionnage. Je le conseille à tous les fans d’histoires un peu tordues et de personnages particuliers auxquels on aime s’attacher.
Millénium : Intégrale : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes ; La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette ; La reine dans le palais des courants d’air, 35 euros sur Amazon

3. Le choeur des femmes

Chroniqué par Mademoizelle et recommandé par ma sœur, je ne l’ai pas encore ouvert mais je ne peux que le sélectionner pour offrir. Il s’agit d’un roman confessant les impressions d’un interne propulsé dans le service gynécologique d’un hôpital et dans l’univers de l’intimité féminine.
Le chœur des femmes de Martin Winckler, 9,40 euros sur Amazon

Sélections CD / DVD :

1. AC/DC, Rock or Bust

Les papis du rock sont de sortie et on ne peut décemment être fan de rock et passer à côté du nouvel album du groupe australien mythique !
Rock or Bust, 15,99 euros en version CD (existe aussi en Vinyle et MP3) sur Amazon

2. Coffret DVD Game Of Thrones

Si tu ne connais pas cette série, fonce ! Si tu es déjà addict aux batailles entres les Stark et les Lannister, ceci est une excuse pour re-re-re-garder. Il FAUT avoir les coffrets DVD pour passer et repasser en boucle les 3 premières saisons en attendant la sortie de la 4ème.
Coffret DVD Game of Thrones saisons 1, 2 et 3, 55,99 euros sur Amazon (dispo en version blu-ray)

3. A bouche que veux-tu, Brigitte

On est fans ou pas mais contrairement à mes habitudes, j’accroche plutôt bien avec le texte et le rythme des Brigitte, lancinant et intriguant.
A bouche que veux-tu, 14,99 euros sur Amazon

Avez-vous prévu d’offrir un cadeau culturel pour Noël ? Si oui lequel ?

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Quand Ginie m’a demandé si je voulais découvrir un nouveau roman qui était vraiment bien, j’ai acquiescé sans presque réfléchir. C’est une femme de goût, c’est mon amie, ça doit donc être un livre à lire. C’est comme ça que j’ai eu le premier roman d’Elisabeth Cadoche, Le Nombril, entre les mains. Ensuite, j’ai lu la 4ème de couverture, histoire de savoir à quel genre de roman j’avais à faire.

Le pitch : l’auteur est né sans nombril et a été adopté à sa naissance. Cela suscite en lui de nombreuses questions auxquelles il décide de trouver des réponses à la mort de sa mère. S’en suit une histoire farfelue sur la recherche de ses origines, et un peu de lui-même.

Je me suis installée devant mon PC (je suis une outsider de la liseuse électronique) et je l’ai lu. En 3 heures tellement j’avais envie de savoir le fin mot de cette tragédie de non-nombril. Aux première pages, j’ai eu vaguement peur que cette quête ne se transforme en un méli-mélo farfelu entre roman et science-fiction, mais j’ai été agréablement surprise par les tenants et les aboutissants de l’histoire. J’ai reconnu un peu du personnage en moi, à se poser 1001 questions sur ses géniteurs, son éducation, ses réactions, etc… J’aime beaucoup me retrouver dans les livres que je lis, c’est une façon de m’approprier les phrases et de réfléchir.

Ces 130 pages ont été une récréation et je vous invite à vous aérer vous aussi en vous faisant gagner un ebook du livre. Il suffit de m’indiquer en commentaire pourquoi vous souhaitez lire ce livre. Le concours prendra fin le 15 décembre à minuit.

Pour avoir des chances supplémentaires de gagner cet ebook, remplissez le formulaire ci-dessous.

« Le nombril » d’Elisabeth Cadoche
Disponible uniquement en ebook, 2,68 euro

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Il est désormais rare que je me pose plusieurs heures pour dévorer un bouquin sans regarder l’heure. C’est pourtant ce qui m’est arrivé lorsque j’ai ouvert Un tout petit rien. Peut-être la faute à mes 3h de train. Peut-être la faute à mon overdose d’écran. Peut-être la faute au talent de Camille Anseaume.

J’en ai entendu parler de Camille, en long en large et en travers. Dès que je vois Ginie, elle ne fait que l’éloge de cette blogueuse/rédactrice dont elle adore la plume (un conseil Camille : embauche-la pour tes RP). Et puis Camille a écrit un bouquin pour parler d’une histoire d’amour un peu bancale et du fruit de celle-ci. J’ai été curieuse et j’ai supplié ma Faustine de me prêter son exemplaire… Grand bien m’en a fait !

L’histoire de Camille donc (ou du personnage du livre, on ne sait pas trop dire si c’est une « elle » inventée ou pas), c’est la crainte de toute trentenaire sexuellement active : s’éclater avec un chéri pas tout à fait officiel et créer à 2 ce qu’on aurait pas pu faire toute seule (ou presque).

S’en suivent les questionnements de rigueur, teinté de beaucoup d’humour, qui décomplexent de ne pas avoir la fibre maternelle/maternante/perfect mum dès la première échographie. Ça parle de vouloir maîtriser sa vie, et puis de s’abandonner un peu au destin. C’est aussi devoir gérer les relations familiales conflictuelles avec ceux qui jugent, qui craignent, qui ne sont pas d’accord avec les choix qu’on fait (cette partie m’a tellement parlé). Ce sont les amis qui sont là et l’espoir que ça finisse un peu bien quand même cette aventure. C’est l’amour inconditionnel qu’on peut porter à la vie dès lors qu’elle entre en soi. Une histoire sans chapitres qui se lit comme il s’est écrit : au fur et à mesure qu’on la découvre.

Conclusion : courrez-vite lire le livre de Camille et laissez-le résonner en vous, même si votre bébé à vous se symbolise d’une autre manière. Et entourez-vous de bonnes copines qui sauront vous diriger vers les bonnes lectures.

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Pour le Match de la Rentrée Littéraire de Priceminister, j’ai choisi le dernier livre de Claudie Gallay : Une part de ciel. Ce choix n’a pas été fait par hasard puisque que je m’étais déjà plongée dans L’amour est une île il y a 2 ans, livre qui m’avait vraiment bien plu et donné envie de découvrir Avignon pendant son festival.

Dans celui-ci,  j’ai retrouvé cette ambiance de « quotidien » que j’ai tant aimé dans ma première lecture de l’auteur. Claudie Gallay aime à retranscrire l’histoire de gens normaux, somme toute banale la plupart du temps. Mais l’intérêt de la lecture vient pour moi des non-dits, des secrets, des histoires familiales et amoureuses construites autour des personnages. Elle a le secret de retranscrire une sorte de mélancolie dans les histoires qu’elle écrit qui me touche particulièrement.

Quand je la lis, je ressens cette ambiance propre à l’endroit d’où je viens, spécialement dans Une part de ciel. J’y ai retrouvé l’ennui des petites villes, le froid de l’hiver, la complexité des relations et cette facilité de s’attacher aux autres lorsqu’il n’y a pas grand-chose à faire à l’endroit où l’on vit.
Cette lecture me fait d’ailleurs réfléchir à l’intensité des moments que nous partageons à l’ère des mobiles et d’Internet. Coupés du monde, j’ai eu l’impression que les relations des personnages étaient plus fortes, plus vraies, les habitudes de chacun plus marquées.

J’ai vraiment aimé ce bouquin qui a été très facile à lire malgré ses 446 pages. Une histoire simple, pas extraordinaire en soi mais qui nous rappelle que de l’ordinaire justement peut ressortir d’intenses sentiments.

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Ici, on parle de surf, de créateurs originaux, de DIY. Ici, le design est épuré, les visuels magnifiques et l’ambition est clairement de faire s’évader le lecteur.

Je serais clairement honnête : je n’ai pas acheté Candide Mag. Pour la simple et bonne raison qu’en ce moment, j’essaye d’économiser le moindre sou. Et je n’aime pas les formats dématérialisés pour les magazines (dispo pour 2,10 euros). Mais je vais le piquer ce soir à ma copine Faust’in pour le dévorer.

Je compte bien soutenir le projet dès que mes moyens m’en donneront l’occasion car j’admire ces 2 filles de s’être lancées pour réaliser leur rêve, sans filet et sans assurance de réussir. Et le fait que j’adore lire Camille sur son blog me conforte dans l’idée qu’elle DOIT réussir à porter ce projet jusqu’au bout.

Alors si vous aussi, vous avez aimé Candide Mag, si vous voulez lire le numéro 2 ou si vous aimez simplement soutenir de nouveaux projets créatifs, n’hésitez pas à apporter votre pierre à l’édifice AVANT DEMAIN SOIR.

Note : Si vous donnez un minimum de 8 euros, vous recevrez le n°2 directement dans votre boite aux lettres (sachant que le numéro seul est à 6 euros)

Crédit Photo : compte Ulule de Candide Mag

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